Démarche artistique (suite)

Mon geste créatif repose beaucoup sur la spontanéité. Je cherche sans arrêt le lâcher prise du mental pour atteindre un état de grâce, une méditation propice à la création. J’essaie de mettre de côté toute volonté, toute pensée, tout raisonnement qui pourraient parasiter mon acte créatif.

Proche des techniques des surréalistes de dessin automatique. Je ne pense pas être complètement dans une abstraction du réel. Des éléments extérieurs peuvent m’apporter un support créatif. Par exemple : la contrainte enrichissante du travail avec un modèle vivant.

Je fais souvent le choix de très peu de couleurs : du noir du blanc et une autre couleur. Entre le noir et le blanc, il y a déjà une infinité de niveau de gris. Je fais ce choix pour tendre vers plus de simplicité et être le moins possible dans la séduction, mais plus dans l’authenticité.

Si des visages, des éléments reconnaissables apparaissent à mon insu dans ma toile, je les laisse venir. La peinture devient une somme d’acceptation de ce qui vient, un labyrinthe pour le regard du spectateur, qui peut s’y perdre, s’y retrouver. Perdre le regard de l’observateur pour l’amener dans mon univers.

DÉMARCHE

Dans un premier temps, j'applique ma peinture sous forme de masses de couleurs et de traces de matière dans un mouvement instinctif.
Puis captant l'intensité de l'instant présent, sous mon pinceau, naissent des traits qui s'enchevêtrent tels des fils imaginaires.
J'y vois des formes, des symboles que j'interprète.
Des fenêtres s'ouvrent alors sur mon monde intérieur. ( Démache suite... )


PARCOURS

• 2012 à 2018 : ABA de la ville de Paris
- Dessin, Florence Remond, Jean-François Briant
- Peinture Expression libre, Antonio Ros Blasco

Diplôme des beaux-arts de Paris
1987 à 1995 : formation aux beaux-arts de Paris avec 
Boltanski, Piotr Kowalski, Marina Abramovich, Albert Zavaro...

1985 à 1987 : Beaux-arts de Nîmes
- Peinture, Vincent Bioulès,
- Sculpture, Claude Viallat...

PRESSE

LE MYSTERE DE L'ANTHROPOCENTRISME
Fouiller, sans cesse fouiller, se questionner en plongeant dans les abysses de son subconscient pour extirper les formes de ce que la Bible a appelé la Genèse lorsque Dieu créa le monde à partir d'un chaos cataclysmique, telle a été la démarche un peu folle de Jean-Luc Faure, un artiste hanté par le mystère de la création.

Diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts, Jean-Luc Faure a retenu les leçons de ses maîtres pour formuler une oeuvre aux accents métaphysiques et surréalistes qui invite le spectateur à une profonde réflexion sur l'homme et le sens de la vie.

Allumant sa toile de couleurs expressionnistes-abstraites explosives avec la mèche d'un pinceau conjuguant sa rage et sa passion de peindre, Faure se laisse aspirer à la manière de Joan Miro dans le labyrinthe de ses fantasmes pour exhaler les origines de l'apparition de l'homme et ce, dans des oeuvres souvent placentaires.
Adrian Darmon ArtCult

> Entretien,Véronique Béranger

Spécialiste du livre d'art japonais

 

Création de site artifis.fr